CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.
Les vicissitudes des révoltes qui ont éclaté dans les banlieues françaises de la fin juin au début juillet après l’assassinat de sang froid par les flics du jeune prolétaire Nahel Merzouk dans les rues de Nanterre sont assez connues pour qu’il soit inutile d’en rappeler les détails. Il ne suffit pas en effet d’accumuler des chiffres, des nouvelles de la dernière heure, des noms, et des épisodes, pour comprendre ce qui se passait. Il nous semble plus utile, pour tenter une appréciation politique qui serve à l’avenir, de nous arrêter sur certains points selon nous significatifs.
Lire la suite...Face à une crise économique qui n’a jamais cessé depuis 2008, la bourgeoisie a partout aggravé le poids de sa domination sur le prolétariat. Les Etats démocratiques comme la France montrent toujours plus la nature dictatoriale de leur système, comme on l’a vu lorsque le président Macron s’est appuyé sur la Constitution pour court-circuiter allègrement les débats des « Représentants du peuple » et imposer l’allongement de l’âge de la Retraite, ou quand toute la droite républicaine a accordé son appui au ministre de l’intérieur Darmanin pour durcir son projet de loi anti-immigrés, rejoignant ainsi la politique chauvine de toute l’Europe. D’ailleurs dans cette démocratie autoritaire qu’est la France, l’extrême-droite a toujours été prête à proposer ses services en cas de besoin : c’est ainsi que les populistes type Le Pen (la fille) se font toujours plus entendre après avoir gardé habilement le silence pendant toute la durée de la lutte contre la Réforme des Retraites.
Lire la suite...« Je ne suis pas marxiste »
(Karl Marx)
En tant que matérialistes, nous savons que la langue est une superstructure, en rapport dialectique avec le mode de production qui la détermine et l’exprime. Nous savons aussi que dans une société de classe l’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante, que la langue y est plongée, donnant une voix à ses caractères fondamentaux, aux divisions et aux rapports de pouvoir, et contribuant ainsi à son tour à influencer l’ensemble de la société.. Dans notre présent (celui d’un capitalisme arrivé à sa phase suprême, impérialiste), l’individualisme, qui a toujours été un des aspects de l’idéologie bourgeoise, rattaché directement à la façon de produire et de consommer, imprègne toujours plus la langue et, à travers elle, tout l’univers des rapports sociaux.
Lire la suite...Et voilà ! Une fois de plus on a prétendu nous faire défiler et applaudir les armements super-sophistiqués qui devraient servir à massacrer nos frères et sœurs d’autres pays dans une prochaine boucherie mondiale que notre Etat, comme tous les autres Etats du monde, prépare activement à coups de milliards de crédits militaires et de propagande chauvine.
Lire la suite...Dans le marasme le plus complet et la pourriture d’un opportunisme politique qui dépasse de loin celui du siècle dernier, lorsque la social-démocratie et le stalinisme avaient abattu leurs haches sur les corps des prolétaires, la « question nationale » est aujourd’hui ressuscitée par des petites bandes politiques et d’authentiques saltimbanques. Et ce, pas seulement dans le monde divers et varié des « médias» et des « réseaux», mais dans celui réel des rejetons national-communistes de tous les pays : staliniens repeints à neuf, néo-situationnistes, rouges-bruns, « communautaristes », etc., qui s ‘efforcent d’éloigner la reprise prolétarienne en se présentant dans l’arène politique bourgeoise au moment même où la crise du capitalisme s’éternise et où notre classe aurait bien besoin d’autre chose. Mais d’autre part, la deuxième fois que l’histoire la présente, la tragédie ne prend-elle pas la forme d’une farce ?
Lire la suite...Au cœur de la révolte des jeunes prolétaires des banlieues, qui faisaient face à la fleur de l’appareil répressif de la République française, un vieux et naïf manifestant tenait une pancarte où était écrit : « Désarmer la police ».
Une demande métaphysiquement absurde.
L’Etat n’est pas une entité préposée à l’organisation du « bien collectif ». Il est le « capitaliste collectif », qui exerce la dictature de la bourgeoisie, également en garantissant son monopole de la violence.
Lire la suite...Dans les métropoles des Etats de capitalisme ancien comme dans celles des Etats de capitalisme jeune et dans les périphéries de tout le monde capitaliste, la situation économique, celle de la vie et du travail des travailleurs salariés (et, secondairement, des demi-classes en déclin et des masses prolétarisées) continuent à se dégrader, avec l'augmentation généralisée et constante du prix des biens de première nécessité, y compris le logement, le gaz et l'électricité.
Partout, la restructuration des entreprises (multinationales, individuelles ou familiales, coopératives, étatiques, nationalisées etc.), qui est la conséquence de l'irrésistible crise de surproduction, engendre toujours plus de chômeurs et de travailleurs précaires, et renvoie toujours plus de femmes à la maison, soumises au travail sous-payé des tâches domestiques, avec une augmentation toujours plus insupportable de la durée et de l'intensité du travail, qui est la première et la seule cause de la multiplication des assassinats, des blessures graves et des maladies sur le lieu de travail.
Lire la suite...L’un des slogans les plus repris dans les manifs de jeunes qui découvrent pour la première fois un engagement social et politique est : »Nous sommes tous antifascisti ! » (en italien et sans autres qualificatifs), slogan éventuellement accompagné , en souvenir de la guerre d’Espagne, du cri : « No pasaran ! »
A nos oreilles de militants qui ont combattu depuis toujours pour la préparation révolutionnaire de notre classe, ce slogan résonne comme une tromperie.
Lire la suite...Nous sommes en présence d'un tournant décisif où crise économique, crise sociale, crise politique et guerre convergent en un tout riche en inconnues comme en perspectives. Ce n'est pas une chose facile de démêler tous les facteurs qui déterminent les nouveaux scénarios et d'identifier, au moins approximativement, la direction des événements en fonction de leurs inévitables issues catastrophiques. Dans cette tâche, nous vient en aide le travail fondamental de systématisation des points essentiels du marxisme révolutionnaire, effectué par la Gauche communiste "italienne" après la Seconde Guerre mondiale, en nous donnant quelques pistes d'interprétation. L'une d'entre elles concerne la ligne directrice historique de "l'agression contre l'Europe", exprimée dans l'article du même nom publié en 1949 dans ce qui était alors notre organe théorique, Prometeo, dans lequel une évaluation du poids relatif différent du russe et de l'américain.
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