CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.
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Alors que continuent les massacres de la guerre de Syrie, que des millions de réfugiés affluent de tous les coins du Moyen Orient et s’ajoutent aux centaines de milliers de prolétaires palestiniens, africains et asiatiques qui fuient par terre et par mer pour la survie, voilà que la situation ukrainienne explose sous la pression des puissances impérialistes et de toutes les contradictions liées à l’explosion de la Russie (1989-1991), mais surtout à cause de facteurs importants liés à son histoire et à sa situation géographique, économique et stratégique.
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Pour la croissance du capital, les dépenses militaires sont absolument nécessaires. Avec elles, l’Etat finance la sécurité dont les capitalistes ont besoin pour se garantir les sources de richesse étrangère, l’assujettissement des travailleurs, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’utilisation directe et immédiate des ressources naturelles, la gestion des usines et la puissance du capitalisme national. Pour assurer les profits, l’Etat met «sous séquestre» la nature et le travail non seulement national, mais également celui du monde entier. Pour cette raison, les dépenses militaires et le pouvoir destructeur d'une armée sont vraiment la réelle puissance productive du capitalisme, la véritable garantie de la continuité du processus productif. Nagasaki, Hiroshima, Dresde, Berlin, Varsovie sont des lieux exemplaires de la puissance du capital: rien d’autre! Les musées d’horreur qui ont été construits dans les villes bombardées, tels que les musées de l’Holocauste et les monuments au Soldat Inconnu, servent comme forces de dissuasion contre la révolution prolétarienne et non contre la guerre bourgeoise, dont s’exaltent bien au contraire les vertus patriotiques.
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Pour le moment, l'attaque contre la Syrie promis par le "pacifiste" Obama à la suite du remuant "socialiste" Hollande, nostalgique des passées gloires impériales françaises, n'a pas eu lieu. Mais cela importe peu. Car les vingt dernières années ont été une suite presque ininterrompue de guerres sanglantes, de massacres de populations civiles, d'ouvert terrorisme d'Etat anti-prolétarien. Si l'attaque devait se produire, et de quelle manière («limitée» ou «extensive», selon le langage cynique des commandements militaires et de la politique belliciste), elle ne serait rien d'autre que le supplémentaire maillon d'une chaîne de feu qui avec le temps serre à la gorge le prolétariat mondial et se rapproche chaque jour des citadelles du capitalisme. Toute la bande d'Afrique du Nord et Moyen-Orientale de la Méditerrannée, de la Tunisie à la Syrie, est désormais un unique champ de bataille – un croissant dévasté par la technologie la plus sophistiquée de la destruction – et quand les contradictions irréconciliables d'un mode de production à l'agonie devront se précipiter, là bas peut déclencher un feu beaucoup plus monstrueux que celui d'un conflit local ou régional. Au-delà de la Syrie, vers l'est, se trouvent aussi d'autres champs de bataille actuels ou potentiels, jusqu'à cet Extrême-Orient, où, à peine en surface, sommeillent de nouvelles tensions qui pourront devenir ingérables.
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Le désastre du mode de production capitaliste se profile de façon de plus en plus nette : il bascule dans la catastrophe. Ignorant les sourires railleurs, dès que nous ébauchons ce mot, nous, communistes, sommes depuis toujours des catastrophistes,parce que nous savons que la catastrophe est l’aboutissement inéluctable d’un mode de production comme le capitalisme, qui exalte sans cesse les forces productives tout en les subordonnant à la loi du profit et en les contraignant dans la camisole de force des formes sociales bourgeoises. Catastrophe signifie que, violemment ébranlé par une crise systémique de surproduction de marchandises et de capitaux, l’échafaudage, sur lequel s’appuie la société bourgeoise, craquèle de toute part. Aucun gouvernement d’aucun pays au monde ne peut remédier à la catastrophe qui se prépare sans renforcer toujours plus l’exploitation du prolétariat en apportant des coupes aux salaires, aux retraites, à l’aide sociale et en augmentant la « productivité », à savoir : en dégradant toujours plus les conditions de vie et de travail du prolétariat. Quoi qu’il en soit, la compétition se fera plus sévère encore, les crises seront de plus en plus rudes et rapprochées, la course aux matières premières sera impitoyable, les positionnements géostratégiques deviendront vitaux pour la survie de tel ou tel capital national et le nationalisme explosera sous toutes ses formes : voilà la perspective ! Et au final, quand les conditions objectives l’imposeront, les capitaux nationaux et internationaux opteront pour la seule issue possible : préparer une nouvelle guerre mondiale.
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Tout le monde sait que la France, avec l’Angleterre, a été la plus active à vouloir fermement et provoquer l’intervention de l’OTAN « pour apporter la démocratie en Libye ».
Conscience sale, vraiment sale, celle de la grandeur française, aujourd’hui représentée par Sarkozy, qui aspire à se montrer comme le leader européen : conscience très sale, et « avec un grand défaut de… mémoire » ( les points de suspension et les guillemets montrent que nous ne croyons pas aux défauts de mémoire de la bourgeoisie !). Et alors, aux prolétaires, auxquels au contraire et malheureusement, on a effacé de force la mémoire historique, nous allons rappeler ce qui arriva il y a exactement cinquante ans, dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961 (et dans les quatre jours suivants), à Paris.
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Contre la démocratie et le nationalisme
Comme présagé, la bourgeoisie grecque, sous le diktat de la BCE, du FMI et de la Banque Mondiale avec à l’appui le déploiement de force de la démocratie, fera payer au prolétariat les frais de la crise de surproduction et de l’endettement de l’Etat. La grève de 48 heures, proclamée par les organisations syndicales, s’est consumée dans l’impuissance et dans un simulacre de lutte, où le prolétariat a été submergé par des franges sociales sans avenir. Si le prolétariat ne s’organise pas de façon indépendante, en prenant sur-lui la responsabilité de l’action directe, il le paiera inévitablement avec des larmes de sang.
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Ce Premier Mai 2011 tombe à un moment où un autre front de guerre, sur le rive sud de la Méditerranée, s’ajoute à ceux qui existent délà ailleurs dans le monde : mais cette intervention militaire a été présentée comme une « mission humanitaire ».
En tant que communistes et interna-tionalistes nous savons par le mémoire et la science historiques, qu’à l’époque de l’impérialisme, quelle que soit la mission, quel qu’en soit le déguisement, c’est une mission de guerre. L’attaque de la dernière marionnette de la chaîne impérialiste, le colonel Kadhafi, ne fait pas exception.
Impérialisme signifie, en réalité, compétition internationale croissante, guerre com-merciale aigüe, exportation de capitaux qui, inévitablement entrent en conflit les uns avec les autres, contrôle des sources de matières premières et de leur moyens de transport et donc tentative d’en exclure les concurrents, jusqu’à l’explosion incontrôlée de conflits d’abord locaux puis, mondiaux dans l’éventualité ou dans l’actualité de l’existence des conditions matérielles favorables et nécessaires.
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Laissons à d’autres la simple chronique des événements, le récit journalistique assaisonné de couleurs locales et de nouvelles à sensation, la rhétorique des lieux communs. Allons au cœur des faits, de la dynamique de ce qui est déjà arrivé et de ce qui est entrain d’arriver dans cette ceinture de pays qui désormais va du Maroc à l’Iran en descendant la péninsule arabique. Avec une intensité et une ampleur diverses, les masses prolétariennes et prolé-tarisées de ces pays sont descendues dans la rue, se foutant royalement des appels à la modération, poussées par la crise. Après des décennies d’oppression et de répression, de tromperies politiques (laïques et religieuses), de trahisons et de volte-face des mouvements autoproclamés « frères » ou « amis », elles ont fait sauter le couvercle institutionnel et légal qui les écrasait.
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Prolétaires, camarades!
En Tunisie, Ben Ali s’est sauvé. En Egypte, Mubarak a donné sa démission et l’armée a assumé les pleins pouvoirs, avec la bénédiction des Etats Unis (qui toutes ces dernières décennies n’ont pas cessé de la financer gratis) et de toutes les bourgeoisies européennes (intéressées seulement à conserver leur propre influence économique et stratégique dans la région). En Libye, Khadafi résiste, au prix d’une sanglante repression: mais il est probable que ses jours sont comptés et qu’on prépare un passage de pouvoirs (peut-être, avec une intervention militaire de l’OTAN). En realité tout change pour que rien ne change!
- L’ennemi du prolétariat tunisien et égyptien est le même que le nôtre Abattons le ici dans le cœur impérialiste de l’Europe
- Algérie et Tunisie sont voisines
- Nous ne sortirons pas vivants de la crise sans reprendre le combat
- Au-delà du permis de séjour, pour un front uni de l’ensemble de la classe prolétarienne, pour l’organisation internationaliste des forces du proletériat
- Ils ne savent pas vraiment vers où aller !
- Pour l’internationalisme en actes et non en paroles