CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.
Partout dans le monde, nos conditions de vie et de travail sont attaquées et avancent la militarisation et le contrôle de l’État sur nos vies, avec l’accompagnement idéologique du nationalisme, du chauvinisme, l’hostilité envers les étrangers, le sexisme: en d’autres termes, autant de divisions dans la classe prolétarienne. Tous les partis bourgeois – de droite comme de « gauche » - élaborent ou ont élaboré des réformes du marché du travail, comme la loi Travail en France, le Jobs Act en Italie, l’Agenda 2010 en Allemagne; ou bien ils préparent des durcissements ultérieurs qui ont pour unique objectif de rendre flexibles les conditions de travail, d’augmenter la pression sur la classe travailleuse, de comprimer les salaires. Donc, d’accroître l’exploitation des travailleurs salariés! Mais, dans le monde entier, ces partis-là sont d’accord et unis aussi dans un autre sens: pour renforcer l’appareil répressif avec la consolidation de l’état d’urgence (par exemple, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Turquie, etc.), en équipant l’appareil policier et juridique de toujours plus d’instruments d’intervention, comme les arrestations préventives, le durcissement des lois et l’utilisation du Taser...
Lire la suite...Lors des manifestations du printemps et automne 2016, le gouvernement P"S" a sauvagement réprimé les manifestants, ce qui a entraîné le slogan "Tout le monde déteste la police". Puis, à l'automne, des manifestations de flics, partout en France, revendiquaient un renforcement de la force répressive, de la politique sécuritaire, voulant limiter les "droits" des prévenus et la présomption d'innocence, ainsi que l'impunité totale pour les violences policières. La presse et les médias bourgeois ont fait largement écho à ces manifestations anti-prolétariennes. De façon très faux cul, Lutte Ouvrière, comme bien d'autres groupes "gauchistes", ont apporté leur soutien à cette offensive réactionnaire, déclarant être "choquée des agressions gratuites [souligné par nous] répétées à l'encontre des policiers" (Lutte Ouvrière des 20/10/2016 et 27/10/.2016).
Lire la suite...Inutile de beaucoup parler. Seuls ceux qui se nourrissent de lamentables illusions n’arrivent pas à voir que dans les profondeurs de l’économie capitaliste en crise depuis des décennies entre hauts et bas se prépare un nouveau conflit généralisé, encore plus dévastateur que les deux guerres mondiales passées et les innombrables «conflits mineurs» qui les ont précédées ou suivies.
Ce ne sont pas Donald Trump, Kim Jong-un (ou d’autres futures marionnettes) qui veulent ce conflit, même s’il haussent la voix et montrent leurs muscles. Les guerres impérialistes ne sont pas le résultat de la « volonté de puissance » ou de la « folie homicide » de tel ou tel « dictateur » (ou pire encore, tel ou tel « peuple » ). Elles sont le produit des dynamiques mêmes du capital, qui est obligé d’y recourir dans la tentative de remettre en mouvement par la destruction de ce qui a été produit en excès (force de travail incluse) le mécanisme bloqué de l’accumulation. À l’époque de l’impérialisme il n’y a pas de « pays agresseurs » et « pays agressés », « États voyoux » et « États amis »: ce sont les diverses bourgeoisies nationales qui s’agressent poursuivant ainsi avec des moyens toujours plus impitoyables et extrêmes la compétition « pacifique » (lire: guerre commerciale!) sur laquelle est fondé le mode de production capitaliste.
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