CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.


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1er Mai 2025 : Les prolétaires n’ont pas de patrie

Nous ne sommes absolument pas surpris des récents événements qui sont en train de bouleverser le monde, en amenant la discussion sur la « troisième guerre mondiale » dans les cafés et à la télé. Nous n’avons pas pour objectif de nous battre contre la droite bourgeoise, plus ou moins fasciste : celle-ci est un ennemi déclaré. Le problème, ce sont les faux amis réformistes, pacifistes, démocrates, qui tous ont trompé et continuent à tromper notre classe en lui faisant croire qu’il est encore possible d’améliorer le capitalisme et d’éliminer ses contradictions. Parfois ils vont jusqu’à se faire passer pour des communistes : mais le communisme est la négation active et organisée de la domination bourgeoise, aussi bien sous sa forme démocratique que sous sa forme fasciste. Etre communistes signifie s’opposer à toutes les guerres impérialistes, déclarer ouvertement la guerre au capital, et avant tout à sa propre bourgeoisie.

Quand les guerres éclatent, éclate aussi la vérité : et surtout alors se dévoilent les faux révolutionnaires et les pacifistes !  Aucun pacifisme n’a jamais arrêté une guerre : à la veille de l’affrontement, les pacifistes se sont alignés avec leur propre patrie, en trouvant toujours  une justification élevée pour couvrir leur volte-face. La Seconde Internationale, réformiste et démocratique, a éclaté lorsque tous les partis socialistes ont voté les crédits de guerre pour défendre leur pays. Ensuite le stalinisme a poussé le prolétariat dans la boucherie d’une soi-disant « patrie socialiste » et d’un misérable antifascisme démocratique et interclassiste. Seules les révolutions prolétariennes ont arrêté des guerres, comme on le voit dans les exemples historiques et pratiques de la Commune de Paris et de la Révolution d’Octobre. Devant la trahison de la Seconde Internationale, les bolcheviks et la Gauche communiste ont eu le même mot d’ordre : « transformer la guerre impérialiste en guerre contre sa propre bourgeoisie, en travaillant pour le défaitisme contre tous les Etats, pour la fraternisation armée entre tous les prolétaires ». Avec une vraie perspective de lutte, ce mot d’ordre explique aux prolétaires, aux jeunes qui ressentent le besoin d’un changement radical, qui sont les alliés et qui sont les ennemis. Etre des communistes révolutionnaires et internationalistes signifie soutenir et pousser jusqu’au bout la lutte entre prolétariat et bourgeoisie : jusqu’à la nécessaire conquête violente du pouvoir politique, en défaisant et en détruisant l’Etat bourgeois et en instaurant la dictature du prolétariat, instrument indispensable pour la transition et le passage définitif vers la société sans division sociale du travail, sans propriété privée, sans frontières, sans classes.

Nous devons démasquer ceux qui se disent contre cette « Europe de la guerre » et prétendent qu’il peut exister une « Europe de paix démocratique et de travail pour tous », en poussant les prolétaires à vers un « impérialisme européen » ; pire encore quand ils prétendent être contre la guerre et pourtant voient dans la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, ou la Palestine, etc. une « Patrie » pour laquelle donner son sang. Les prolétaires n’ont pas de patrie. Etre communistes signifie lutter pour la destruction de toutes les patries et le dépassement de toutes les nations, à partir de la Patrie-prison dans laquelle on est nés et on est exploités.

Si nous sommes aujourd’hui au point le plus bas de l’histoire du prolétariat, désorganisé et presque totalement incapable de se défendre, c’est justement parce qu’il a été traîné vers des objectifs conservateurs, démocratiques, pacifistes, de « défense de la Constitution », de nationalisme démocratique. Face au désastre qui advient sous nos yeux (toujours plus de misère, des masses désespérées obligées d’émigrer, le génocide à Gaza, des guerres en Ukraine, en Afrique, des épidémies, la destruction de l’environnement, des inégalités aigües), ces faux espoirs sont la tentative désespérée de garder en vie le vieux monde ! On nous accuse de répéter des analyses obsolètes, d’être en dehors de l’Histoire : mais le communisme représente l’avenir, la nécessaire euthanasie d’un système devenu nuisible et

en cours de putréfaction. Ce n’est pas une idéologie parmi d’autres : c’est le mouvement qui change l’état de choses présent, et qui est conduit par les masses contraintes de lutter contre le capitalisme par une situation toujours plus insupportable, et guidées par leur avant-garde révolutionnaire, organisée internationalement dans le parti communiste ! C’est pour cela que nous travaillons.

Il est temps de savoir clairement pour quoi lutter, sans tomber dans les pièges réformistes !

Lutte de classe pour la défense exclusive de nos intérêts de classe, qu’ils soient ou non compatibles avec l’économie de la nation et de l’entreprise. Défaitisme contre notre propre Etat national ! Transformer la guerre impérialiste en guerre civile !

C’est seulement un mouvement ayant ces objectifs et une lutte de classe dirigée jusqu’au bout par le parti révolutionnaire qui pourront s’opposer à la guerre : rien à voir avec des remèdes pleurnichards et avec de pacifiques défilés de bavards de bonne volonté !

INTERNATIONAL COMMUNIST PARTY PRESS
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