CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.


Les victimes sont les masses prolétariennes et prolétarisées palestiniennes de la Bande de Gaza, massacrées par les bombardements israéliens, prises au piège dans un territoire dont elles ne peuvent pas s’échapper, étranglées dans l’étau de bourgeoisies férocement en guerre. Leur ennemi n’est pas seulement l’impérialisme israélien, soutenu et financé par tous les impérialismes présents dans la région (USA en premier). Les prolétaires palestiniens de la Bande de Gaza, comme tous ceux qui possèdent un passeport israélien ou qui habitent en Cisjordanie, sont aussi otages et victimes de leur propre bourgeoisie – de toute la bourgeoisie palestienne. Ils sont otages et victimes de factions bourgeoises, représentantes d’intérêts qui, sous la pression de la crise mondiale, se coagulent autour des principaux états impérialistes : des bourgeoisies inévitablement subordonnées, expression d’états « factices » fragiles, mais forts et structurés pour ce qui est de l’exercice de la dictature anti-prolétaire.Ainsi se rallume un nouveau foyer de guerre à l’intérieur de l’affrontement général au « Moyen Orient » et dans le cadre plus ample du repositionnement des intérêts impérialistes : « dissolution » de l’Irak, de la Syrie, de la Lybie, marasme afghan, instabilité totale en Afrique, chaos ukrainien...

Partout, par dizaines et centaines de milliers, prolétaires et semi-prolétaires, masses prolétarisées ou sur le chemin de la prolétarisation, sont massacrés par les tirs croisés de factions bourgeoises, de bandes et armées de mercenaires, d’intérêts opposés, ou bien fuient leurs habitations transformées en théâtres de conflits armés sans pitié. De plus en plus, le monde du capital montre, dans les faits, son visage : le capitalisme, c’est la guerre, même quand il se proclame « en paix » - en sont la preuve les deux conflits mondiaux et les centaines de conflits « mineurs » sur l’arc d’un siècle, avec des millions et des millions de morts, de blessés, de réfugiés. La multiplication de ces foyers de guerre aujourd’hui nous indique qu’une nouvelle boucherie mondiale se prépare, juste au moment où les bourgeois célèbrent à grand renfort de larmes hypocrites, le centenaire de leur premier conflit inter-impérialiste. Les masses prolétariennes et prolétarisées de la Bande de Gaza, de Cisjordanie, de Lybie, de Syrie, d’Irak et d’Ukraine, n’ont qu’un seul ami : ni l’une ou l’autre faction bourgeoise, soit-elle laïque ou religieuse, ni l’un ou l’autre Etat prêt à les massacrer demain, quand ses intérêts le rendront nécessaire, mais le prolétariat des métropoles impérialistes, frappé, lui aussi, par les terribles effets de la crise économique. Ce n’est que par la reprise de la lutte intransigeante, du conflit ouvert avec le patronat, avec son Etat et ses agents à l’intérieur de la classe prolétarienne – ce n’est que par la création d’un front prolétarien international et internationaliste, qui combatte toute forme d’ oppression et de discrimination sur les lieux de travail et dans la société, toute forme de racisme ouvert ou voilé, toute forme de nationalisme et de chauvinisme, plus ou moins populiste – ce n’est qu’ainsi que l’on pourra porter une aide concrète a ces masses meurtries et en fuite. Mais cela veut dire revenir à la lutte pour le renversement de cette société désormais uniquement destructive, sanguinaire, impitoyable. Cela veut dire revenir à la lutte pour la perspective d’une société sans classe, d’un mode de production supérieur à celui qui nous opprime depuis trop longtemps dans une agonie sans fin. Cela veut dire revenir à la lutte pour la perspective, réelle et plus que jamais nécessaire, du communisme – qui n’a rien à voir avec l’escroquerie macabre, perpétrée pendant près d’un siècle, du « socialisme réel » de provenance russe, chinoise, cubaine ou albanaise ! Dans tout cela, le rôle central devra revenir au parti révolutionnaire, science, organisation et direction du prolétariat – un parti mondial, fondé sur une solide théorie, sur une équipe ferme et disciplinée, sur une tradition, désormais plus que centenaire, de lutte contre le régime bourgeois sous ses nombreuses apparences (démocratiques, fascistes, réformatrices, social-démocrates et staliniennes) et contre toute forme d’opportunisme et de révisionnisme. C’est à l’enracinement international de ce parti que nous travaillons, conscients que c’est bien là la seule aide que nous pouvons apporter aujourd’hui aux victimes des massacres en cours dans la Bande de Gaza et d’ailleurs, et de tous ceux qui suivront inévitablement, si l’on ne renverse pas la domination du capital.

Juillet-Août 2014

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