CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.


La férocité avec laquelle, depuis 1948, l’Etat d’Israel remplit le rôle qui lui a été confié (non sans conflits entre elles) par les puissances victorieuses dans le second massacre mondial – celui de gendarme armé pour défendre une région riche en pétrole, réservoir de main d’oeuvre à bon marché, pleine de tensions sociales actuelles et potentielles – se résume à la énième puissance dans ce qui est en train de se produire au cours des jours et des semaines actuelles dans la bande de Gaza et ses alentours.

Toute guerre est précédée, accompagnée et suivie par une intense et étouffante mobilisation idéologique. Mais il n’y a pas de discours, religieux, national, ethnique, culturel, qui tienne. Que l’on n’invoque pas, avec une stupide et complice ignorance, l’antisémitisme, l’islamophobie et autres dissertations chères à l’idéologie universitaire. Qu’on ne pleurniche pas à la façon des curés sur la victoire du Mal sur le Bien. Qu’on ne bèle pas au nom d’un pacifisme destiné à se transformer bientôt en appui à la mobillsation pour défendre « la patrie en danger ». Qu’on ne se remplisse pas la bouche avec les habituels et hypocrites sermons sur l’Humanité, la Démocratie, le Droit violés, sur les analyses de la géopolitique à la dernière mode, qui prétend tout dire, et qui en réalité ne dit rien. La seule explication, c’est que tel est le capitalisme, que sa férocité est celle de sa phase impérialiste et de la crise structurelle dans laquelle il se débat depuis des décennies dans son vain effort pour en sortir.

Si on se contente de regarder le second après-guerre, annoncé et inauguré (qu’on s’en souvienne bien)  par les lager nazis, et les goulags staliniens, puis les villes de Coventry et Dresde entièrement rasées, les bombes atomiques lancées par les avions US sur la population japonaise, les guerres n’ont jamais cessé. Corée, Algérie, Vietnam, Afghanistan etc., sans parler de tous les bouleversements qui ont troublé l'Afrique plongée dans les tragédies coloniales et post-coloniales et l’Amérique Latine transformée en chasse gardée de l’impérialisme yankee, avec sanguinaires « golpes » militaires, et aujourd'hui l’Ukraine, et dans un rituel macabre qui n’arrête pas de se répéter et dans lequel continue à croître le nombre effarant de massacres de civils (surtout des prolétaires), le Moyen Orient… Et n’avons-nous pas laissé de côté quelques autres horribles exemples?

Le  capitalisme c’est la guerre. La guerre fait partie des lois de son fonctionnement, parce que le capitalisme c’est la guerre de tous contre tous: sur le marché et dans la société, pour aboutir enfin à la guerre réelle. Des guerres non guerroyées et des guerres guerroyées: telle est sa réalité, et nous n’allons pas reparcourir ici pour la énième fois l’affirmation du mode de production capitaliste, tout le chemin ensanglanté qui a accompagné sa vie, et l’actuelle tragédie obscène de son agonie. Il est vrai que son affirmation a été un pas en avant gigantesque, pour le développement des forces productives, par rapport aux modes de production antérieurs; mais un pas en avant payé, dès le début, par le sang de la classe des prolétaires, à l’usine et dans les rues comme dans les tranchées, un sang qui par sa férocité destructrice n’a pas d’équivalent dans toute l’histoire (pardon! préhistoire) humaine. Et n’en disons pas plus!

Donc solidarité avec les prolétaires palestiniens et ceux de toute l’aire moyen-orientale, victimes de l’impérialisme dans toutes ses variantes nationales. Critique ouverte de toutes les formations bourgeoises qui fomentent l’illusion néfaste d’une « patrie » à inventer ou à défendre, et ainsi les enferment dans l’enceinte d’un massacre incessant. Dur travail aux côtés de notre classe internationale, pour qu’elle reprenne enfin la lutte ouverte contre le vampire capitaliste, en se réveillant du long sommeil, tourmenté et plein de cauchemars où l’a plongée la plus longue contre-révolution qui ait frappé le mouvement ouvrier et communiste: telle est la seule façon de recommencer à donner une réelle et concrète solidarité à toutes les victimes, actuelles et futures, de la férocité impérialiste.

Tout juste hier, à peine quelques semaines avant que ne s’ouvre ce nouveau et horrible chapitre, après avoir brossé rapidement un tableau de la situation mondiale, nous écrivions: « devant ce tableau, qui pourrait dans les prochains mois connaître de nouveaux développements dramatiques, apparaît toujours plus nettement l’exigence du renforcement et de l’enracinement international du parti révolutionnaire, c’est-à-dire d’une organisation politique stable, fondée sur des positions théorico-politiques et tactico-stratéqiques solides, fruits d’analyses approfondies et d’une longue expérience militante, une organisation qui sache relier tous ces éléments et les rattacher à leur racine profonde – la survivance d’un mode de production condamné depuis longtemps par l’histoire – et ainsi reproposer la perspective réelle de la prise du pouvoir et de la dictature du prolétariat, en indiquant aussi bien sa nature réelle, que le chemin, long et complexe, mais nécessaire, pour les atteindre ». Nous n’avons rien d’autre à ajouter, dans ces semaines à nouveau baignées de sang prolétarien

                                                                                                                                                                            Décembre 2023

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